Description du bateau
Les aménagements extérieurs
- Les terrasses
50 m2, sécurisées ; couvertes et chauffées selon la saison. - La scène
10 m2, surélevée, face aux terrasses.
Les aménagements intérieurs
La salle de spectacle
La salle de spectacle est percée de nombreuses ouvertures (hublots, sabords, dalles de verre opaque, claire-voie…), elle est donc très lumineuse ; afin d’obtenir le noir des salles de théâtre classiques, une occultation est prévue.
Les dimensions : 60 m2 (12 L x 5 l x 3 h)
Capacité : à quai, 100 personnes – en navigation, 12 personnes
Cette salle est elle-même divisée en trois secteurs :
- La scène : ses dimensions peuvent varier grâce à une conception de praticables en bois dont l’agencement est modulable. Idée des dimensions : 5m d’ouverture, 4m de profondeur, 3m de hauteur.
- L’espace spectateurs : il s’adapte en fonction de l’évènement. Une configuration frontale par rapport à la scène permet d’installer une cinquantaine de personnes en version cabaret et environ quatre-vingts adultes en version gradinage.
- La cuisine/bar : équipement professionnel.
L’espace cabines
Il s’agit de deux cabines relativement spacieuses comprenant chacune une salle de bain avec douche, lavabo et toilettes, plusieurs couchages sur mezzanines, un mini salon détente et des espaces de rangement. Elles sont desservies par un large couloir grâce auquel se fait également l’accès aux toilettes publiques du bateau.
Découverte du bateau
travaux et aménagement de l’outil.
Nous avons choisi un très beau bateau, qui a beaucoup de cachet. Il est restauré avec goût et avec le respect dû aux vieux objets que les hommes se transmettent de génération en génération.
Un peu d’histoire et de technique, en quelques mots et quelques dates.
Printemps 2010 : découverte de l’« Amatio », splendide péniche de gabarit Freycinet* amarrée à l’écluse de Houx.
Eté 2010 : acquisition du bateau ; nouveau port d’attache : Eben-Emael, sur la commune de Bassenge, en face de la magnifique réserve naturelle de la montagne St Pierre, située entre Liège et Maastricht sur le canal Albert.
L ‘« Amatio » est rebaptisé « Le Ventre de la Baleine ».
Hiver 2010 : apprentissage du code de navigation fluviale et permis bateau réussi.
Notre bateau fonctionne parfaitement. Sa vitesse de croisière est de 10 km/h. Il peut naviguer avec douze personnes à bord (sans compter les membres d’équipage). A quai, il peut accueillir une centaine de personnes.
* Note : Le gabarit Freycinet est une norme européenne régissant la dimension des écluses de certains canaux, mise en place par une loi du programme de Charles de Freycinet datant du 5 août 1879. Elle portait la dimension des sas d’écluse à 39m de long pour 5,20m de large. En conséquence, les bateaux au gabarit Freycinet ne dépasse pas 38,50m de long et 5,05m de large.
Ces péniches cessent d’être fabriquées fin des années 1960 n’étant plus concurrentielles en terme de tonnage sur le marché des transports fluviaux. Nombreuses d’entre elles sont alors envoyées au déchirage. D’autres continuent péniblement à arpenter les fleuves chargées de marchandises, certaines sont recyclées en habitation. Quelques-unes, dont la nôtre, sont transformées en espace évènementiel dans le secteur culturel ou commercial.
Les travaux.
- Hiver 2011 : lestage du bateau : pose en fond de cale de plus de quatre-vingts tonnes de blocs de béton. (Ces embarcations sont conçues pour naviguer chargées, vides elles ne sont pas manœuvrables car l’hélice n’est même pas immergée).
- Eté 2011 : achat d’une vingtaine de hublots et sabords lors d’une de nos tournées en Pologne dans une usine très réputée de pièces d’aménagement pour bateaux.
- Automne 2011 : perçage de la coque au poste plasma et mise en place des hublots : la lumière inonde la cale, le lieu prend déjà vie.
- Hiver 2011/2012 : dans un froid glacial, Eric construit toute la superstructure du bateau : réalisation des ponts, terrasses, escaliers et entrées. Le bateau est complètement réinventé, sa ligne entièrement redessinée.
- Eté 2012 : mise en peinture de tout ce qui vient d’être construit.
- 2013 : pause, en raison de la construction de « l’Arbre Nomade », un second manège.
- Eté 2014 : reprise des travaux : début des aménagements intérieurs.
- Automne 2015 : fin du chantier et inauguration dans la foulée.
Situation géographique
Le Ventre de la Baleine est amarré sur le Canal Albert près de l’écluse de Lanaye en plein cœur de l’Eurégio Meuse-Rhin entre Liège et Maastricht. La Belgique tout comme les pays voisins bénéficie d’un réseau fluvial particulièrement bien développé.
En tant que compagnie wallonne, nous pouvons aisément exploiter le Ventre de la Baleine sur toutes les voies navigables de la région. La navigation est gratuite en Wallonie ainsi que le passage des écluses et l’amarrage. Nous pouvons facilement relier les villes mosanes et en quelques heures atteindre Visé, Liège, Huy, Namur, Dinant..; par la Sambre et le canal du Centre, nous pouvons joindre Charleroi, Mons, Tournai… et par le plan incliné de Roncquières atteindre Bruxelles.
Des partenariats et des collaborations avec la Flandre pourront s’envisager par l’Escaut et la Dendre ainsi que toute une série de petits canaux qui nous permettent de relier en quelques jours les villes d’Ostende, Bruges et Gand ainsi qu’ Anvers à l’autre bout du Canal Albert.
Nous pourrons aussi exporter des projets culturels wallons hors de nos frontières.
Au sud de la Belgique, la France offre 8.000 kms d’un magnifique réseau de voies navigables. A l’Est, la Moselle nous permet d’atteindre Metz, Nancy, Strasbourg…
Au centre, nous pouvons, par la Saône, rejoindre Chalon et Lyon ainsi que le Rhône pour rejoindre Avignon et Marseille.
Dans le Nord-Ouest, la Deûle nous emmène à Lille. Le Canal de Saint Quentin à Reims et l’Oise à Paris ; Rouen et le Havre par la Seine…
Au nord de la Belgique, les Pays-Bas sont les mieux équipés en voies navigables. Nous pouvons rejoindre Amsterdam en moins d’une semaine de navigation. Pour le reste de l’Europe fluviale, nous pouvons rejoindre toutes les grandes capitales : Berlin par le Rhin, Prague par l’Elbe, Varsovie par la Vistule et ensuite Kiev par le Pryp’at. Plus au sud, le Danube nous permet de rejoindre Vienne, Bratislava, Budapest, Belgrade et Bucarest.
Bref, l’aventure n’est certes pas sans fin mais il faudra se lever tôt de nombreux matins et parcourir bien des kilomètres avant d’en apercevoir les limites.